Fiche de Révision : Résumé et mots importants de l'introduction et conclusion de Le Dormeur du val

Arthur Rimbaud

Introduction à Le Dormeur du val

Contexte et présentation

Le Dormeur du val est un poème écrit par Arthur Rimbaud en 1870, alors qu'il avait seulement 16 ans. Il s'agit d'un sonnet qui dépeint avec une grande force poétique la réalité tragique de la guerre. Le poème est souvent étudié pour son contraste saisissant entre la beauté paisible de la nature et l'horreur de la mort d'un jeune soldat.

Résumé de l'introduction du poème

Le poème s'ouvre sur une description bucolique et tranquille d'un paysage naturel, presque idyllique :

• Un vallon verdoyant,
• Un ruisseau qui coule doucement,
• Des arbres qui protègent du soleil,
• Une atmosphère calme et paisible.

Cette introduction crée une ambiance sereine, reposante, presque apaisante, qui semble décrire un lieu où règne la vie et la tranquillité.

Mots importants de l'introduction

• Vallon : un petit espace naturel, protecteur et intime.
• Ruisseau clair : symbole de pureté et de vie.
• Clair soleil : lumière qui évoque la chaleur et la tranquillité.
• Herbe : douceur, nature vivante.
• Ombre : protection, calme, repos.

Ces mots évoquent la douceur de la nature et un sentiment de paix, préparant le lecteur à un contraste frappant.

Conclusion de Le Dormeur du val

Résumé de la conclusion du poème

La conclusion révèle brusquement la vérité cachée derrière cette scène paisible :

• Le soldat "dort" en réalité, il est mort.
• La mention du sang coulant dans l'herbe indique son état tragique.
• Il est un jeune homme, "de deux trous rouges au côté droit", symbole clair de la blessure mortelle.

Ce retournement final donne une dimension tragique au poème et critique indirectement la guerre, en soulignant la beauté perdue d'une vie jeune fauchée.

Mots importants de la conclusion

• Dormir : métaphore de la mort douce, mais aussi une ironie tragique.
• Sang : symbole cru de la violence et de la mort.
• Trous rouges : image violente, précise, qui choque le lecteur.
• Jeune soldat : innocence perdue, jeunesse sacrifiée.

Analyse thématique et stylistique de l'introduction et conclusion

Contraste et ironie

• Introduction : la nature est décrite comme un havre de paix, un lieu de repos.
• Conclusion : le repos est celui de la mort, la nature est le théâtre du sacrifice.

Ce contraste est renforcé par l'ironie dramatique, car le lecteur est d'abord bercé par la douceur de la nature avant d'être confronté à la réalité brutale.

Structure du sonnet

Le poème est un sonnet classique en deux quatrains et deux tercets, ce qui permet de construire un effet de surprise à la fin :

• Les deux premiers quatrains : description paisible.
• Les tercets : dévoilent la vérité tragique.

Figures de style importantes

• Métaphore du sommeil : "dormeur" pour désigner le mort.
• Antithèse : paix / violence, vie / mort.
• Hyperbole : "deux trous rouges" pour insister sur la blessure mortelle.
• Personnification : la nature est presque vivante, protectrice.

Exemples concrets d'impact

• Le poème est souvent utilisé pour évoquer la cruauté de la guerre à travers une image poétique puissante.
• En cours, on peut expliquer que le "dormeur" est un moyen indirect de parler de la mort, rendant la chose moins brutale mais plus émouvante.
• La nature est personnifiée pour montrer qu'elle accueille ce jeune homme, mais ne peut rien contre la violence humaine.

Synthèse sous forme de mindmap Mermaid

[Diagramme]

Conclusion pédagogique

L'introduction et la conclusion de Le Dormeur du val fonctionnent en miroir :

• L'introduction installe une scène paisible et naturelle, pleine de vie et de douceur.
• La conclusion déjoue cette impression en révélant la mort tragique d'un soldat, jeune et innocent.

Cette opposition souligne la cruauté de la guerre et la perte de l'innocence dans un cadre naturel qui, lui, reste indifférent à la violence humaine.

Citation clé à retenir :

« C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. »

Cette fiche permet de comprendre comment Rimbaud utilise la nature pour masquer puis révéler la vérité de la guerre, par des images contrastées et un vocabulaire précis, symbolique et chargé d’émotion.